Ah les collègues! Il y en a qui ajoutent du soleil à nos journées, mais d’autres qui y mettent du gris; certains avec qui on va prendre un verre et d’autres pour qui on prend de grandes respirations. Préfèrerais-tu travailler seul ou au contraire, une chance que tes collègues sont là sinon tu serais parti depuis longtemps? Ou tu sens-tu plutôt isolé, sans collègues sur qui bitcher ou t’appuyer?
C’est à quatre ans que Kristina a écrit son premier roman. Il était peut-être fait en papier de construction, mais c’était déjà une grande preuve de son amour pour les mots. C’est sûrement cette même passion qui l’a menée à passer pratiquement toute sa vingtaine dans l’une des grandes agences de publicité de Montréal, à titre de conceptrice-rédactrice.
Mon gran-d-tour, je l’ai vécu un mardi matin. Il faisait beau dehors, et beige dans mon cubicule. Ce n’était pas le plus beau ni le plus spacieux, mais c’était MON cubicule. Et il me convenait. Le hic, c’est que ce n’est pas moi qui ai pris la décision. Et que c’est arrivé comme une tonne de brique : une coupure de poste.
Elle venait de partir. J’étais fin seul, j’allais pouvoir me gâter.
Elle, c’était ma première coloc (afin de ne pas préserver son anonymat, j’utilise un nom pas fictif pour identifier mon amie Émilie), et ce que je désirais tant, dans mon état solitaire, c’était de me faire plaisir.
Ce chapitre de ma vie débute avec ma dépression. Pas une déprime là. Pas les-blues parce-qu’on-a-eu-un-gros-hiver-cette-année, pas démotivée parce que j’aime pas ma job, là. Dépression majeure, comme dans “je suis malade d’une vraie maladie”. Ça été très dur pour moi d’accepter que je souffrais d’un mal physique et que même si je souhaitais plus que tout me remettre en selle pour reprendre ma vie où je l’avais laissée, ce n’était juste pas possible. Mon corps m’a signifié de manière catégorique que lui, c’est ici qu’il s’arrêtait. Tout à coup, et pour une rare fois dans ma vie, je perdais le contrôle. Le “si on veut, on peut” ne fonctionnait plus. Cette fois, je m’étais poussée trop loin et ça allait me coûter cher : en temps, en énergie, en argent, en santé, en relations de tous genres, en projets. Bref, en TOUT.
Les gran-d-tours ne sont pas que professionnels, ils peuvent parfois être idéologiques. Dans mon cas, c’est exactement comme ça que je décrirais le processus qui m’a mené à devenir végane. Une importante décision qui a dévié ma vie et qui a remodelé entièrement la perspective que j’avais sur le monde dans lequel je vis. Devenir végane, c’est une véritable transformation, c’est défaire des idées très ancrées en nous et les restructurer. Une fois que ce gran-d-tour est entrepris, le retour en arrière semble impossible…
C’est le 24 octobre dernier que l’inauguration du Noble Café a officiellement eu lieu. Pour souligner l’ouverture de ses portes, l’établissement a offert des lattés à 50% de rabais (sourire du barista inclus) et des mignardises à « saveur automnale » toute la journée.